Une histoire de bleu
Loris Azzaro, Ensemble cape et robe longue « Raquel », Printemps-été 1973 © Musées de Marseille
À travers sa représentation en peinture, dans les arts décoratifs, la littérature ou le vêtement, l’histoire du bleu témoigne de l’évolution progressive des mentalités et raconte une épopée riche en symboles, en enjeux et en émotions.
Considéré comme une couleur secondaire et dévalorisée dans l’Antiquité, où le système chromatique s’organisait autour de trois teintes primordiales — noir, blanc et rouge — le bleu était souvent associé à la mort. Son retour en grâce au XIIe siècle s’opère à travers les arts et le vêtement. Devenu une couleur de premier plan, le bleu céleste s’impose alors comme une nouvelle mode et supplante progressivement le rouge. Omniprésent dans toutes ses nuances, tant à la Cour qu’en ville, il triomphe au siècle des Lumières, une ascension renforcée par le déclin des productions européennes de pastel au profit de l’indigo exotique.
Avec les romantiques allemands, le bleu acquiert une dimension poétique et devient la couleur de l’amour, de la mélancolie et du rêve. À la fin du XIXe siècle, l’essor des colorants artificiels remplace les teintures végétales traditionnelles, tandis qu’outre-Atlantique, Oscar Levi Strauss crée un vêtement promis à un destin iconique : le blue-jean. Aujourd’hui, le bleu figure parmi les trois couleurs les plus portées dans le monde occidental.
Commissaire général
Marie-Josée Linou, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du Château Borély - Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode.
Commissaires associées
Caroline Baujard, attachée principale de conservation, adjointe à la directrice du Château Borély.
Laurence Donnay, assistante de conservation, médiatrice culturelle.
Château Borély - Musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode de la Ville de Marseille
132 Av. Clot Bey
13008 Marseille
musees.marseille.fr/chateau-borely-musee-des-arts-decoratifs-de-la-faience-et-de-la-mode
+33 491 55 33 60
Considéré comme une couleur secondaire et dévalorisée dans l’Antiquité, où le système chromatique s’organisait autour de trois teintes primordiales — noir, blanc et rouge — le bleu était souvent associé à la mort. Son retour en grâce au XIIe siècle s’opère à travers les arts et le vêtement. Devenu une couleur de premier plan, le bleu céleste s’impose alors comme une nouvelle mode et supplante progressivement le rouge. Omniprésent dans toutes ses nuances, tant à la Cour qu’en ville, il triomphe au siècle des Lumières, une ascension renforcée par le déclin des productions européennes de pastel au profit de l’indigo exotique.
Avec les romantiques allemands, le bleu acquiert une dimension poétique et devient la couleur de l’amour, de la mélancolie et du rêve. À la fin du XIXe siècle, l’essor des colorants artificiels remplace les teintures végétales traditionnelles, tandis qu’outre-Atlantique, Oscar Levi Strauss crée un vêtement promis à un destin iconique : le blue-jean. Aujourd’hui, le bleu figure parmi les trois couleurs les plus portées dans le monde occidental.
Commissaire général
Marie-Josée Linou, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du Château Borély - Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode.
Commissaires associées
Caroline Baujard, attachée principale de conservation, adjointe à la directrice du Château Borély.
Laurence Donnay, assistante de conservation, médiatrice culturelle.
Château Borély - Musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode de la Ville de Marseille
132 Av. Clot Bey
13008 Marseille
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Informations pratiques
Le Château Borély – Musée des Arts décoratifs,
de la Faïence et de la Mode
132 avenue Clot-Bey - 13008 Marseille
Exposition en accès libre du mardi au dimanche, de 9h à 18h
de la Faïence et de la Mode
132 avenue Clot-Bey - 13008 Marseille
Exposition en accès libre du mardi au dimanche, de 9h à 18h
Château Borély, salle Théodore Deck © Musées de Marseille – R. Chipault et B. Soligny
Per Spook, Robe-fourreau « Sirène », Collection haute couture printemps-été 1994 © Musées de Marseille – C. Almodovar